Newsletter Janvier 2018

La première lettre de l’année est toujours l’opportunité de faire le bilan sur l’année qui vient de s’écouler, et de tracer quelques perspectives de celle qui démarre.

La première lettre de l’année est toujours l’opportunité de faire le bilan sur l’année qui vient de s’écouler, et de tracer quelques perspectives de celle qui démarre.  C’est aussi, et surtout, l’occasion de vous présenter nos meilleurs voeux de succès et de faire un point sur l’actualité de vos investissements. 

1- Les grandes lignes de 2017 : 

D’une manière générale, cette année a d’abord été la confirmation du potentiel que représente le marché des grands vins en tant que valeur de placement alternative. 

En effet, cette année encore, le marché a progressé. Toutefois, si les vins de Bourgogne ont encore été les plus performants en 2017, avec une progression de 19% du sous-indice Bourguignon sur le Liv-Ex de Londres, il est important de souligner que le retour en grâce de la place historique de Bordeaux se confirme. Son sous-indice le plus large, le « Bordeaux 500 », s’est renforcé de près de 8% cette année avec, une fois n’est pas coutume, une poussée plus forte par les crus intermédiaires que par les fameux 1° crus classés. 

Globalement, l’indice général Liv-Ex 1000 (calculé en Livres Sterling) affiche une solide hausse de 10.2% sur l’année, mais celle-ci doit être ramenée à un maximum de +5.6% en Euros. 

Sur un horizon beaucoup plus long, la progression du marché des grands vins est encore plus spectaculaire, comme le montre la courbe des indices iDeal de la société Idealwine (cf. ci-contre), spécialisée dans les ventes aux enchères de grands crus. 

Sur une base de 1000 € en 1992, l’indice iDeal Bordeaux coterait aujourd’hui 7694.89 €, celui de la Bourgogne 5346.84 € et celui de la Vallée du Rhône 4746.14 € (seulement !). 

La prédominance de Bordeaux est aujourd’hui moins flagrante sur les rendements annuels qu’il y a 10 et 20 ans, mais la région reste la référence absolue en termes de liquidité avec encore près des deux tiers des échanges au mois de décembre, comme le montre le tableau ci-dessous. 2 

Dans le domaine des grands vins, il semble cependant difficile de revenir sur l’année 2017 sans évoquer aussi les conditions météorologiques très particulières, avec notamment un fort épisode de gel en Avril, à l’origine de la récolte la plus faible en France depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, il y a plus de 70 ans. 

Certaines appellations ont été touchées à 100% et n’auront donc pas la moindre récolte, mais beaucoup d’autres se contenteront d’une récolte très inférieure à 50%. 

La carte ci-dessous nous rappelle les appellations les plus touchées en France.

D’autres appellations plus chanceuses, et qui ne figurent pas ici, ont pu sauver l’essentiel de leur récolte, comme à Pauillac ou à Saint-Estèphe dans le nord du Médoc. 

Fort heureusement, l’arrière-saison s’est montrée plus généreuse pour presque tout le monde, et a permis d’assurer aux peu de raisins survivants une qualité presque parfaite. Bref, peu de vin en perspective, mais du très bon ! 

Cela pourra-t-il rappeler quelques millésimes mythiques, comme l’inoubliable 1945 ? Nous en serions tous ravis… 

HL

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